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5 ans après l'IEF, ma fille a choisi d'aller au DIMA

 
Si vous ne connaissez pas le vécu de Célia, vous le trouverez ici : J'ai fait le choix de déscolariser mes enfants.

Après l'avoir déscolarisé, elle avait tout rejeté et surtout l'instruction.

Nous étions là pour elle, à l'écoute, observer, parler.

2 ans où on a presque rien fait, que des maths et du français, remise à niveau.
J'ai cherché le "truc" qui pourrait lui redonner goût à l'instruction.

Au bout de 2 ans, j'ai trouvé le lapbook qui a permis à mes 2 filles de leur redonner goût tout doucement.


Le truc c'est surtout de ne pas les dégoûter, que la manière d'instruire leur convienne. C'est pas toujours le plus facile. Mais il ne faut pas baisser les bras.
Dès qu'on voit que l'enfant est frustré, il faut tout arrêter et y revenir plus tard, passer à autre chose.
Le rassuré, lui dire qu'il a droit de se tromper, que c'est justement quand il fait des erreurs qu'on apprend.

J'étais là pour les accompagner, les guider.

Pour moi, ce qui est aussi important, c'est qu'ils deviennent autonomes.

Si elles ne comprenaient pas, je trouvais une autre façon d'expliquer. Je me remets tout le temps en question, je cherche, je lis les expériences et les manières de faire des autres qui va peut être convenir à mes filles.

Pour les lapbook, j'avais acheté des gommettes pour qu'elles s'amusent à les décorer. Elles ont adoré.

Travailler en s'amusant.


Au bout de 5 ans d'instruction dans la famille, Célia a fait le choix d'aller au DIMA (Dispositif d'Initiation aux Métiers en Alternance).

Au début, elle a eu du mal à s'intégrer, des souvenirs de ce qu'elle avait vécu étaient remontés, elle avait peur. Mais elle a réussi à s'affirmer, elle a pris confiance en elle.

Depuis qu'elle y est, elle a de très bonne note, elle travaille sans rechigner, elle a envie, c'est son choix.

Elle est même 1re de sa classe.

Elle doit passer un oral à ses examens à la fin de l'année sur son dossier professionnel. De toute façon, ils sont préparés. C'est la 1re fois qu'elle passe à l'oral, sa formatrice lui donne des consignes suite à son 1er passage. A son 2me et 3me, elle les applique et du coup sa formatrice comme elle le lui a dit : "je n'ai rien à redire, c'est très bien". Elle a eu 17.

Elle a fait une rédaction qu'elle n'avait jamais fait, ben oui on a perdu 2 ans pffff à rattraper ce que l'éducation nationale n'a pas été foutu de faire.
Sa formatrice le savait, elle a expliqué comment faire. Du coup, Célia a eu la meilleure note de sa classe : 16. L'observation de la formatrice : "Très bon travail. Consignes expliquées en classe très bien appliquées."

Que dire de plus...

En anglais, on en a fait que 2 ans, ben c'est elle qui a la meilleure moyenne. A la lecture d'un texte, elle a eu 17 et encore la meilleure note.

La formatrice leur a demandé de ramener un ou 2 livres de poche. Célia en a proposé 2 mais elle lui a dit toi tu peux me prendre un plus épais vu ton niveau en français ohhhhhhhhhh


Nous avons eu lundi dernière le rdv formateur parents. Elle nous a dit direct : "Je n'ai rien à dire sur Célia, que du positif."
Wouaaaaaaaaaa

Que de fierté.

Notre fille est revenue de loin, moi je vous le dis.

A la déscolarisation, Célia parlait de mort, ne souriait plus, pleurait très souvent, criait et j'en passe.
Aujourd'hui, elle sourit, s'éclate, sait ce qu'elle veut ou cherche son chemin. Mais elle sait qu'on sera toujours là, qu'il y a toujours des solutions aux problèmes, qu'on la soutiendra quoi qu'il arrive, qu'elle a droit de changer d'avis.

Nous la respectons, elle nous respecte.


Je peux dire aujourd'hui que :



NOUS NE REGRETTONS PAS D'AVOIR CHOISI L'IEF.



En faisant ce choix, nous avons également découvert la bienveillance.




 
Sandrine L.
http://amourdenfantsetief.blogspot.fr   
   

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