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Dénoncée, à tort, pour maltraitance, une famille se bat pour obtenir justice



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En mars 2011, Murielle et Guillaume Desimpel ont fait l’objet d’une enquête sociale après avoir été dénoncés, à tort, pour maltraitance. Aujourd’hui, ils veulent obtenir réparation.
Depuis un peu plus d'un an, l'harmonie et la légèreté ont quelque peu quitté la vie familiale de Guillaume et Murielle Desimpel. « Le ciel nous est tombé sur la tête quand, en février 2011, nous avons reçu un courrier qui nous informait que nous allions être l'objet d'une enquête des services sociaux. Suite à une dénonciation anonyme, nous étions soupçonnés de mettre nos enfants en danger, et particulièrement Rose, notre fille de 4 ans, qui était censée être dénutrie, fatiguée et déshydratée », raconte Murielle très émue.
 
 
Une enquête sociale classée sans suite
 


Pour le couple Desimpel, tous deux anciens enseignants, cette délation fait suite au choix qu'ils ont fait d'instruire leurs enfants en famille. « En fait, nous sommes discriminés de par nos choix de vie. L'instruction a domicile est légale, et comme la loi le prévoit, nous avons fait l'objet de plusieurs contrôles qui ont toujours aboutis à des rapports positifs de la part de l'inspection académique », complète Guillaume.
 
Bien que cette enquête sociale ait été classée sans suite en avril 2011, Murielle et Guillaume ont désormais décidé de se battre. « Nous avons vécu un vrai cauchemar. Être soupçonnés de maltraitance envers nos enfants, c'est la plus dure des atteintes en tant que parents. Nous avons donc pris un avocat et porté plainte contre X pour dénonciation calomnieuse. »
 
Une plainte qui, en l'état, ne peut pas aboutir. « L'individu qui nous a calomniés est protégé par l'anonymat garanti aux personnes signalant, même à tort, des enfants victimes de maltraitance. En France la délation est donc légale… »
 
Aujourd'hui, c'est pourtant en la loi que Murielle et Guillaume fondent tous leurs espoirs. « La dénonciation calomnieuse est passible de 45.000 € d'amende et de 5 ans de prison. Nous demandons donc la levée de l'anonymat de notre "délateur". Pas pour nous venger, simplement pour obtenir réparation de ces mois de cauchemar, lever les suspicions et repartir du bon pied. »
 
 
Delphine Léger
 
 
 
lamontagne.fr
 
 
 
 
 
 
Sandrine L.
http://amourdenfantsetief.blogspot.fr   
   
 
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4 commentaires:

  1. Delph Dolce le 10/03/2012 à 13h14

    Délation menteuse en plus..

    Grrr

    Mais heureusement que cette famille est soudée !

    Courage à elle !

    D.

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    Réponses
    1. oui mais tu imagines que cette personne est protégée par l'anonymat !!!!

      ça ça me gonfle

      Elle se permet de dire des conneries, et donc faire vivre l'enfer à une famille, et elle est protégée grrrrrrrrrrrr

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  2. Delph Dolce le 10/03/2012 à 18h15

    Ce n est pas normal on est d accord !

    Les lois.. pft

    D.

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