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Perles des inspecteurs de l'éducation nationale !



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Perle d’une inspectrice du Jura, lors d’un contrôle :


Lors d’un contrôle, un enfant avait construit avec son papa un circuit d’eau, circulaire. L’inspectrice n’a pas trouvé mieux que de lui demander si, au lieu de voir l’eau tourner dans son circuit, il ne préfèrerait pas avoir quelque chose d’ouvert vers l’extérieur…
 
Serait-ce une question orientée..  psychanalyse de bazar ?
 

 


Perles d’un inspecteur d’académie de l’Ain, Bourg en Bresse à la famille Rodriguez Martin :


[…]J’ai pu noter également dans le compte-rendu de la  visite de l’inspecteur que vous ne suivez pas les programmes pédagogiques nationaux. Je vous rappelle à ce propos que vous devez vous conformer aux exigences  définies par le décret n°99-224 du 23 mars 1999 » […]


[…]le contrôle pédagogique doit porter sur des connaissances et des compétences précises,  lesquelles doivent s'apprécier par référence au niveau scolaire que les enfants auraient pu acquérir s'ils étaient allés en classe. […]


[…] si vos choix éducatifs doivent être pris en compte,  ils ne peuvent pas avoir pour conséquence d'empêcher nos enfants d'atteindre un niveau qui s'apprécie au regard des compétences enseignées à l'école et que pour que cette appréciation soit la plus juste possible, il est indispensable que  le niveau acquis ou en cours de nos enfants puisse être évalué correctement, […]


Ce que dit la loi : […]l’inspecteur d’académie contrôle la progression de l’enfant en fonction des choix éducatifs des parents dans le cadre du programme qu’ils entendent suivre, sans référence au niveau scolaire d’une classe d’un établissement d’enseignement public ou privé sous contrat.
 
[…]il doit être individualisé et spécifique à chaque enfant et ne doit pas faire référence aux programmes scolaires officiels. […]
 
Remarquons, l’air de rien, ce passage : […]si vos choix éducatifs doivent être pris en compte,  ils ne peuvent pas avoir pour conséquence d'empêcher nos enfants d'atteindre un niveau[…]
 Ouiii ! Parce qu’il est de notoriété publique que nous avons sciemment décidé, n’est-ce pas, d’empêcher nos enfants d’atteindre un niveau, quel qu’il soit !!Et lorsqu’il parle des « compétences enseignées à l’école », je me demande s’il inclut les compétences enseignées aux enfants en échec scolaire ?


[…] dans ces conditions, nous ne pouvons pas prétendre que le contrôle doit se faire  sur la seule base des choix éducatifs des parents ».[…]


Ce que dit la loi : […]l’inspecteur d’académie contrôle la progression de l’enfant en fonction des choix éducatifs des parents[…]
 
 
 
Perles d’une  inspectrice de l’Ain, dans son compte-rendu de contrôle de la famille Rodriguez Martin :


[…]Aucune indication ne peut être donnée sur les démarches intellectuelles des  enfants[…]


Et juste après, elle écrit :


[…]Capacité à communiquer avec les adultes : Les deux enfants ne sont pas inhibés,   communiquent facilement. Leur discours est structuré, le vocabulaire utilisé est abondant […]


Remarquons la contradiction entre les deux phrases :  Aucune indication ne peut  être donnée sur les démarches intellectuelles des enfants d’une part et  Les deux enfants ne  sont pas inhibés, communiquent facilement. Leur discours est structuré, le vocabulaire utilisé est abondant.


Comment un enfant peut-il avoir un discours structuré, un vocabulaire abondant sans démarche intellectuelle ?
 

 


Perle de l’inspecteur d’académie reçue par une famille qui voulait des modalités de contrôle respectueuses de leurs droits :


[…]Votre refus de présenter dans les modalités définies par la loi, votre enfant au contrôle des connaissances[…]entraîne en conséquence le non renouvellement de l'autorisation précédemment accordée d'instruire vos enfants à domicile […]


Ce que dit la loi : Article L131-5 Les personnes responsables d'un enfant soumis à l'obligation scolaire définie à l'article L131-1 doivent le faire inscrire dans un établissement d'enseignement public ou privé, ou bien déclarer au maire et à l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale, qu'elles lui feront donner l'instruction dans la famille. Dans ce cas, il est exigé une déclaration annuelle.
 
A l’éducation nationale, on dirait bien qu’ils ont confondu « déclaration » et « autorisation »…


Les familles n’ont, bien évidemment, AUCUNE autorisation à recevoir de la part de l’éducation nationale, qui doit juste se contenter de recevoir la « DECLARATION ».
 

 


Perle d’une inspectrice dans l’accusé réception d’une déclaration :


"Dans tous les cas, les textes en vigueur insistent sur la prééminence de l'école, particulièrement attentive à l'épanouissement de
la personnalité de l'enfant, à son insertion dans la vie sociale et
professionnelle, à son ouverture sur le monde qui l'entoure et
dans  lequel il doit trouver sa place de citoyen libre."

 
Epanouissement de la personnalité de l’enfant insertion dans la vie sociale et professionnelle ouverture sur le monde -
 
Devrions-nous nous demander pourquoi une inspectrice insiste sur la prééminence de l'école ? Serait-ce du prosélytisme.. ?
 

 
 
Perles d’une inspectrice de l’académie de Besançon lors de l’envoi de la convocation pour le contrôle :


[…]Les savoirs contrôlés étant comparables à ceux d’un élève scolarisé dans les établissements publics ou privés sous contrat[…]


Ce que dit la loi : […]l’inspecteur d’académie contrôle la progression de l’enfant en fonction des choix éducatifs des parents dans le cadre du programme qu’ils entendent suivre, sans référence au niveau scolaire d’une classe d’un établissement d’enseignement public ou privé sous contrat.
 
[…]il doit être individualisé et spécifique à chaque enfant et ne doit pas faire référence aux programmes scolaires officiels. […]
 
Là, l’inspectrice a dû « confondre » (décidément..) avec un article abrogé, où le mot « comparable » apparaît : 

D. 131-16 : La progression retenue, dans la mesure compatible avec l'âge de l'enfant et son état de santé et sous réserve des aménagements justifiés par les choix éducatifs effectués, doit avoir pour objet de l'amener, à l'issue de la période d'instruction obligatoire, à un niveau comparable dans chacun des domaines énumérés aux articles D. 131-12 à D. 131-15 à celui des élèves scolarisés dans les établissements publics ou privés sous contrat.
 
Déjà, elle se trompe une fois.


Ensuite, elle a gentiment « omis » de préciser que c’était à « l ‘issue » de la période d’instruction obligatoire qu’à l’époque, le niveau devait être comparable, et non lors du contrôle…


[…]Votre enfant devra être muni du matériel traditionnel de l’écolier[…]


Celle là, c’est la meilleure..je suis sans voix..
 
 
 
 
Hors des murs
 
 
 
 
Sandrine L.
http://amourdenfantsetief.blogspot.fr   
   
 
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1 commentaire:

  1. Perle rare : emmener des enfants dans une école à l'âge de trois ans est passible d'éviction aux concours internes de la fonction publique, dont concours d'IEN 1D.

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